" Le succès de ce pays repose sur l’agriculture", Cette phrase énigmatique et emblématique de Félix Houphouët Boigny.
A en croire à cette phrase, l’agriculture est l’essor principal de notre économie,
ce qui s’avère vrai mais force est de constater que celui (agriculteur, planteur) qui est à la base de l’échelon agricole est très pauvre et a les plus mauvaises conditions de vie.
Mon expérience personnel à ‘’AKASSOUE’’ campement de le Krindjabo (situé à 6 km) sur l’axe du CAFOP d’Aboisso, a montré que le fossé sont très grand entre le paysan ou le planteur et l’exploitant ou le commerçant = exportateur.
Pour cette expérience reçue, j’ai pu constater que par les informations que le campement existe depuis 2004 mais les mêmes difficultés, relatées dans les autres villages depuis les années 80 restent et demeurent. Nous pouvons parler de :
- Difficultés de défrisage et de plant de culture
Ces populations ont le besoin de nourrir leur famille et d’améliorer leur cadre de vie mais cela est et reste dans les méthodes archaïques : utilisations de machette, dabas tandis que les 3 décennies passées étaient dévouées à une politique de mécanisation de notre agriculture. En somme l’Etat ne prévoyant aucun plan de sortie et se complaisant à prédire des méthodes.
- L’inexistence d’infrastructures routières.
Le campement a une voie latérite mais peu pratique pour les véhicules : pour les achats et pour ventes, vous devez parcourir 6 km de route avec des pentes de 20% ; imaginez la suite avec 4 pentes sur le parcours aller et retour.
Aussi, les paysans de la zones sont producteurs de cacao, de palmier à huile (il peut y avoir une récolte mais pas de véhicules pour le transport à l’usine donc destruction de ressources), l’hévéa (chute du coût quand à la qualité à cause du manque de routes adéquates). Si d’aventure un véhicule arrivait, il vous taxera beaucoup.
- L’inexistence d’infrastructures sanitaires.
Quand vous serez blessé, il vous faut parcourir 8 km pour des soins adéquats.
Contrairement à cela, les quelques exportateurs dans la zone sont immensément riches, comme d’ailleurs les cadres qui gèrent la filière mais qui n’ont jamais enduré ces misères…une fois dans leur vie.
Pour ma part, il faudrait revoir le coût des matières premières et surtout fait du paysan le grand bénéficiaire en installant des infrastructures économiques et sanitaires à la mesure de l’enrichissement du pays et des cadres. Ceci est le message que je voudrais vous porter.
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